Malgré les remous révolutionnaires, le diocèse du Puy en Velay reste un bloc de « bonne vitalité religieuse ». A l'élan restaurateur qui anime l'après-Révolution succède un réaménagement en profondeur du paysage paroissial. A Sainte Sigolène comme dans la majorité des paroisses rurales françaises, la construction de nouvelles églises et la translation du cimetière sont au coeur de ces mutations. La lutte pour l'émancipation paroissiale des Villettes sera l'un des principaux ressorts de la vie politique locale. Face aux bouleversements, les garants de la cohésion villageoise dénoncent les périls de la modernité.
Rattaché à
HISTORIQUE
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Paroisse Sainte Sigolène 1801 à 1906
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Première PARTIE : La paroisse de Sainte Sigolène : permanence et mutations
Pour Philippe Boutry, Pour Philippe Boutry, «la paroisse n'est nullement au XIX ème siècle, un cadre intangible, aux limites immémoriales.» Dès lors qu'une communauté se revendique comme autonome, elle réclame la présence d'un pasteur à demeure. L'érection des Villettes en paroisse devient un sujet brûlant pour les politiques locaux car la réalisation d'une telle entreprise fait planer la crainte du démembrement des limites de la paroisse. Le cadre administratif de la commune peut même s'en voir affecté puisque l'autonomie spirituelle nourrit la plupart du temps la revendication municipale des communautés dépendantes.
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Paroisse Sainte Sigolène 1801 à 1906
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