Temps de partage sur le Jubilé 05 03 25

Mercredi 5 mars 2025

Jubilé

"L'Espérance ne déçoit pas"

 Mercredi 5 mars, notre ensemble paroissial est entré en Carême par une réflexion sur les signes d’Espérance.

Auparavant, le Père Bernard Guérin a développé un entretien sur le thème d’année: Jubilé de l'Espérance avec le titre

"L'Espérance ne déçoit pas".

Le jubilé est un terme peut être devenu trop banal dans un monde où beaucoup oublient son origine hébraïque : remise des dettes, pardon, partage, renouveau. Il ne s’agit donc pas d’une fête sportive, appelée aussi « jubilé » de tel ou tel joueur de football...

Les mots ou expressions françaises issus de la religion ont pris au long des années des connotations multiples. Les plus anciens pourtant ont déjà vécu des années jubilaires, sous Pie XII, Paul VI, Jean-Paul II, Benoît XVI et François : 1950, 1975, 2000, 2013 et

Aujourd’hui,Comment bien vivre le jubilé de l’Espérance 2025 ?

Car il s’agit bien au cours de cette année jubilaire de franchir un pas personnel et communautaire. Des temps de célébration, de rassemblement sont proposés depuis plusieurs semaines.

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Le jubilé

Réflexions et partages sur le jubilé de l’Espérance

Mercredi 5 mars, le Père Bernard Guérin nous livrait un exposé sur le thème de l’Année Sainte 2025. Voici quelques notes de son ntervention :

1- Qu’est-ce qu’un Jubilé ?

Temps de renouveau et de justice sociale. Temps de joie, vivre en enfant de Dieu la joie de son baptême.

Le terme jubilé vient de l’hébreux « Yobel », trompette, une sorte de corne pour annoncer une année spéciale. Le jubilé permet de vivre une expérience spirituelle profonde, dans la réconciliation et la miséricorde. Appel à la conversion personnelle et communautaire.

2- Pourquoi un jubilé de l’Espérance ?

- Le pape a écrit une lettre en ce sens intitulée « l’Espérance ne déçoit pas ». Dans les saintes écritures, nous trouvons des passages sur l’Espérance ; ainsi dans la lettre de saint Paul à Timothée :

« Le Seigneur est notre Espérance. »

La lettre du pape cite aussi l’Epître aux romains, chapitre 15, verset 13.

- L’Espérance s’accompagne de la patience, fruit de l’Esprit Saint.

Dans un monde où la précipitation est omniprésente, le fait de se rencontrer, se retrouver, se parler est un appel urgent.

- L’espérance est un élément fondamental ; marcher sans perdre le but, appel à entrer dans le royaume de Dieu.

Dans sa lettre, le pape cite encore des signes d’espérance, comme la paix dans le monde. Il souligne que dans un monde où la natalité baisse et où l’ouverture à la vie est en panne, les enfants restent un beau signe d’Espérance.

Il attire l’attention sur les personnes qui ont besoin d’une attention plus marquée comme les détenus, le monde de la santé, les jeunes, les migrants, les personnes âgées, les pauvres.

Enfin, il cite cette phrase du credo : « Je crois en la vie éternelle » en rappelant tous ces martyrs qui sont restés solides dans leur foi.

Avec Marie qui est pour le pape son plus grand témoin de cette Espérance.

3- Temps de carrefour pour échangier sur quatre questions 

– Quels signes d’espérance rencontre-t-on aujourd’hui ?

– Qu’est-ce qui nous fait vivre notre vie de foi ?  

– Qu’est-ce qui nous fait avancer aujourd’hui ?

– Comment être témoin de l’Espérance ?

4- Voici quelques éléments du partage

Signes d’espérance

– Des jeunes qui reviennent à la religion.

– Nous, nous avons avancé malgré tout, alors, restons positifs et

confiants.

– S’occuper des autres : associations locales comme l’Assam.

– Les partages, les rencontres.

– Se saluer dans la rue, se dire bonjour.

– S’accueillir.

Ce qui nous fait vivre :

la famille, le fait de pouvoir partager en famille. Il faut être  témoin.

Mais encore

– L’entraide en paroisse, l’engagement de nombreux laïcs.

– L’Espérance chrétienne présente dans les célébrations de funérailles,notre vie de foi dans la participation aux sacrements, les préparations au baptême (lors des préparations au baptême pour les bébés, certaines réactions des parents nous surprennent positivement. De même chez les enfants et les ados qui préparent leur baptême).

– Dans le monde, il y a une volonté de trouver des solutions aux conflits.

– Dans l’Eglise, augmentation du nombre des baptêmes de jeunes et d’adultes, les groupes de prière, la solidarité spirituelle (communion).

– Des jeunes de nos quartiers qui saluent, disent bonjour.

– Nous pouvons être témoins par notre manière de vivre, notreattention aux petits, il ne s’agit pas de regarder les résultats, mais de semer, d’écouter, de continuer à oeuvrer pour et avec les jeunes.

En conclusion après une mise en commun, le Père Bernard nous

disait :

« Il s’agit plus que jamais d’être signifiant.

Notre Mission,c’est d’assurer et servir. »

Et vous chers lecteurs, lectrices, quels signes d’espérance voyez-vous? Qu’est-ce qui vous fait avancer et vivre aujourd’hui ?