11 12 22 3ème dimanche de l'Avent
Dimanche 11 décembre 2022
3ème dimanche de l'Avent
Prière
Sainte Marie, Vierge de l'attente,
donne-nous une âme de veilleur.
Arrivés au seuil du troisième millénaire,
nous nous sentons plutôt fils du crépuscule
que prophètes de l'Avent.
Sentinelle du matin,
réveille dans nos cœurs
la passion de fraîches nouvelles
àporter à un monde qui se sent vieux.
Apporte-nous enfin la harpe et la cithare,
afin qu'avec toi, matinale,
nous puissions réveiller l'aurore.
Face aux changements historiques qui secouent le monde,
donne- nous de sentir sur notre peau
les frissons des commencements.
Fais-nous comprendre qu'il ne suffit pas d'accueillir,
Accueillir est parfois un signe de résignation.
Attendre est toujours un signe d'espérance.
Rends-nous pour cela ministres de l'attente.
Quand le Seigneur viendra, ô Vierge de l'Avent,
maternelle, il nous surprenne... la lampe à la main !
Un signe d'Espérance d'Antonio Bello*
* Antonio Bello (1935-1993) surnommé don Torino, évêque proche des milieux
pauvres, ajoute le souhait de pouvoir être, en un temps d'effondrement, des
témoins de l'attente de l'aurore du salut à venir.
De Madeleine département de la DROME
La Crèche
St François d’Assise n’est pas seulement connu par son cantique des Créatures. C’est en effet François d’Assise qui créa la première crèche vivante, que tu retrouves souvent sous l’arbre de Noël. Voici donc cette belle histoire...
Nous sommes en 1223 et François se trouvait à Greccio, une ville de l’Italie. Il dit à l’un de ses amis, qui avait mis à la disposition des frères une grotte dans la montagne: « Je veux célébrer Noël avec toi, cette année, dans la grotte. Tu y installeras une mangeoire pleine de foin. Fais venir un bœuf et un âne. Il faut que cela ressemble à la crèche où est né Jésus ».
Et tous les habitants de la ville vinrent entourer les frères et assister à la Messe de Minuit. Ils étaient si nombreux, avec leurs cierges et leurs lanternes, que le bois était éclairé comme en plein jour. La Messe fut dite au-dessus de la mangeoire qui servait d’autel.
La légende raconte que tout à coup, l’ami de saint François vit un petit enfant étendu dans la mangeoire. Il avait l’air endormi...Et François s’approcha, prit l’enfant tendrement dans ses bras. Puis le petit bébé s’éveilla, sourit à François, caressa ses joues et saisit sa barbe dans ses petites mains !
Et cet ami comprit que Jésus avait semblé endormi dans le cœur des humains et que c’est François qui l’avait réveillé par sa parole et par ses exemples. François, qui assistait le prêtre à l’autel en qualité de diacre, parla si bien à la foule de la naissance de Jésus et de ce que veut dire Noël que tous furent
remplis d’une grande joie.
L’année suivante, les habitants de Greccio avaient raconté avec tant d’admiration les merveilles de cette belle nuit de Noël que, un peu partout, on se mit à reconstituer, dans des grottes ou des étables, la scène touchante de la naissance de Jésus.
Et c’est pourquoi maintenant, nous avons partout des crèches à Noël; on dit même que le mot vient du nom de la ville de Greccio.
(Texte de l’Abbé Jean Pihan, « Saint François d’Assise », éd. Fleurus, 1952, adapté par Richard Chartier, du Service d’animation franciscaine en milieu scolaire (SAFMS), Les Franciscains du Québec, décembre 2000)
Action « solidaire »
Aujourd’ui LA LOIRE apporte son témoignage sur « Noël autrement -Arrête toi change ton regard pour Avent c’est vers Noël » vécu dans le diocèse de st Etienne avec tous les mouvements d’Église
« 8 ateliers différents étaient proposés. En arrivant chacun(e) doit découper les empreintes de pieds sur lesquelles seront noter les découvertes dans les différents ateliers. Une emprunte sera emportée à la célébration, l’autre gardée pour soi.
L’Acf est représentée par 4 personnes et notre atelier est basé sur
"Écologie, Sobriété et Santé".
Nous allons confectionner des petits gâteaux sablés de Noël. 10 personnes dont des enfants constituent les groupes durant 20minutes. Tout est fabriqué sur place, par chaque personnes du groupe. Les enfants ont grande joie à pétrir, découper avec les emportés pièces , faire cuire. Odeurs des épices, toucher,
nos sens sont en pleine fête !
Nous échangeons sur le fait que le gaspillage peut être éviter : réutiliser des restes comme auparavant même des épluchures. La sobriété est aussi de faire attention à toutes les publicités qui nous font consommer toujours plus : tri à faire avec attention. Une personne d’un groupe partage le bonheur de sa famille qui confectionne beaucoup de petits sables puis dépose ceux-ci sur le sapin en décor. Les sablés sont ensuite mangés par tout le monde, il ne reste plus rien lorsqu’on enlève le sapin.
C’est une communion totale et une joie : même les enfants présents ont dit bravo à cette dame. Tout le monde nous a remercié de partager autant par les sens avecl’odeur, le goût dans la dégustation. En donnant chacun son avis sur les moyens c’était une vraie communion doublement partagé par une corbeille remplie et déposée
en offrande pendant la célébration.
Ce temps de l‘Avent m’apporte beaucoup de joies, un plaisir inouï de
partages pour avoir un autre regard pour" Avent C’est" vers Noël ensemble que nous avançons jusqu’à la crèche pour contempler Jésus ».
Dominique, responsable départementale de LA LOIRE
En souvenir de la Halte Spirituelle vécue à La Salette DROME une prière
reçue à l’occasion de 8 décembre
Elle commence par un immense respect :
« Je vous salue Marie ».
Saluer Marie, c'est s'incliner devant Marie, se mettre à genoux, à ses genoux pour mieux se mettre sur ces genoux, comme un enfant, comme son enfant. Quand je salue Marie, je vois là-haut le ciel... et me vois tout petit ici sur la terre. Je lève les yeux au ciel, mais mes genoux touchent terre. Je vois là-haut la lune et les étoiles et l'espérance, l'espérance d'un autre monde, de l'Autre Monde... mais mes jambes, mes pieds, mes genoux sont sur le sol ; je sens la terre sous mes pieds et me sais si petit, si fragile, fait de cette glaise humaine. Quand je Salue Marie, je commence une grande prière d'humilité : parce que je suis petit et que tu es bien grande, Marie, je m'abandonne à toi.
Pleine de Grâce :
Oui ,Marie, tu es comblée de grâce car Dieu t'a tout donné. Il t'a donné le pouvoir de répandre sur la terre une pluie de grâces sur tous ceux qui te prient. Et pourtant, combien de fois ne l'ai-je récitée trop vite cette prière : trop bien apprise, trop par cœur, mal récitée, avalée comme si chaque mot, chaque Grâce n'était pas exceptionnelle ! Pleine de grâces...si je pouvais faire pause sur la vidéo de ma vie et me remémorer toutes les grâces reçues, tous ces moments heureux où Marie était Là. Toutes ces fois où ma vie aurait pu basculer, s'arrêter,se détruire : mais Tu étais là Marie. Merci Marie.
Le Seigneur est avec toi,
Car tu n'es pas seule Marie. Jamais seule. Avec toi, Dieu lui-même est présent. Toujours présent. Il a pris chair de ta chair, et il t'habite à jamais. Il a pris soin de toi dès avant ta naissance, il t'a protégée du mal et t'a mise à part, pour nous sauver. C'est pourquoi, quand je te prie, quand je te contemple, quand je t'appelle, c'est Dieu lui-même qui me répond par ton sourire, par tes grâces, par tes attentions. Tu es celle à qui Dieu ne refuse rien, car tu ne lui a rien refusé. Tu lui as tout donné : tu peux tout demander. A Cana comme à Paris, il y a deux mille ans, comme aujourd'hui, Dieu est avec toi pour le plus grand bonheur de
ceux qui te prient
Tu es bénie entre toutes les femmes
Tu es bénie parce que tu es femme, et que c'est par une femme que le monde est sauvé. Parce que tu es femme, et pleinement femme, et que tu accepté d'être mère, et mère de tous les hommes, tu es bénie. A travers toi, ce sont toutes les femmes et toutes les mères que Dieu béni. C'est comme si Dieu t'avait
choisie pour dire à toutes les femmes du monde l'incroyable beauté de leur oui, chaque fois qu'elles donnent ou qu'elles protègent. Ainsi ta bénédiction se transmet d'âge en âge et, par les femmes, redonne vie et espérance à une humanité meurtrie.
Et Jésus, ton enfant, est béni
Car Jésus est ton enfant et c'est cela qui change tout : Jésus, est de ton sang, de ta chair : parce qu'Il est ton enfant , Il est pleinement homme et va vivre ce que nous vivons, ressentir ce que nous ressentons, endurer ce que nous endurons. Il va connaître la mort, comme nous, et la souffrance comme nous .
Pour que nous vivions notre croix avec lui jusqu'à larésurrection.
Sainte Marie, Mère de Dieu
Mystère de la place de Marie dans le plan de Dieu: Marie tient à la fois la première place, car elle est la première parmi les sauvés et qu'elle est vraiment mère de Dieu ; et en même temps, Marie n'est qu'une femme, faite de sang et de glaise, si petite devant Dieu, dont elle n'est que « la servante ».
C'est pourquoi, Marie est notre médiatrice, c'est-à-dire celle qui, par amour, intercède pour les hommes auprès de Dieu.
Ainsi, dans cette très ancienne prière qu'est l'Ave Maria, demande-t-on à Marie non pas telle ou telle grâce, mais de prier pour nous car c'est par sa prière que les grâces sont reçues.
Priez pour nous pauvres pécheurs
Se reconnaître, pauvre pécheur, c'est-à-dire pauvre et pécheur est le terreau de la grâce. Quelle distance, quelle immense distance entre Marie, sainte et Mère de Dieu, et celui qui prie à genoux, pauvre et pécheur. D'un côté la pureté et la puissance de Dieu, de l'autre l'impuissance et le mal. Car se reconnaître
pauvre, c'est avant tout se reconnaître impuissant face à un monde qui nous dépasse ; c'est se savoir insuffisant, faible, fragile et limité, ayant un besoin vital de l'autre et de Dieu pour vivre.
Et se reconnaître pécheur, c'est se reconnaître imparfait moralement, boiteux du cœur, si loin de ce que Dieu et le monde attendent de moi. C'est comme un immense aveu de faiblesse, d'impuissance, de l'homme qui, comme le disait Saint Paul « fait le mal qu'il ne veut pas et ne fait pas le bien qu'il veut faire ».
Finalement, se dire pauvre pécheur, c'est comme reconnaître une double impuissance , physique et morale, une impuissance puissance 2.
Et c'est sur cette faiblesse, que Dieu bâtit son royaume. Et c'est de cette faiblesse que Dieu construit des Saints. Et c'est par cette faiblesse que Dieu illumine le monde. Voilà pourquoi, se reconnaître pauvre et pécheur, ce n'est pas s'éloigner de Dieu, mais c'est même la condition privilégiée pour recevoir ses grâces.
Maintenant et à l'heure de notre mort
L'heure de notre mort : combien de fois nous y pensons sans y penser. Il y a quelque chose d'irréel dans ce jour inconnu, que l'on pense lointain ; un jour peut-être, un jour sans doute...Mais la prière ne nous parle ni de l'année, ni du mois, ni du jour, mais de l'heure, de la dernière heure, de notre dernière heure.
L'heure où tout est fait, tout est accompli. L'heure où il ne reste plus d'espoir de retour en arrière, de figer le temps, de vie sur cette terre. A l'heure de notre mort, qui sera avec moi ? qui sera là pour me prendre la main ? qui sera là pour calmer ma douleur ? qui sera là pour apaiser mes angoisses ? pour me donner
la paix ? qui sera là pour m'aider à passer ? et pour me redonner espoir ? qui sera là pour me dire et me redire : n'aie pas peur, Il t'attend et Il t'aime.
Marie sera là comme elle était là, au pied de la croix, quand son fils agonisait dans une douleur extrême. Marie sera là ce jour-là et à ma dernière heure. Car elle n'abandonne aucun de ses enfants, quelle que soit sa croix.