Levons les yeux vers les vitraux
Levons les yeux vers les vitraux qui, au delà de leurs particularités assurent la belle luminosité qui frappe tout visiteur. Venez en fin de matinée d’octobre. Le soleil est dans l’axe de l’église et le chœur est baigné d’une douce clarté. Les soirs d’été, l’éclat du soleil traverse les vitraux du côté sud et projette sur les voûtes et sur les murs quantité de couleurs qui donnent à l’ensemble de l’église une magnifique harmonie.
Quelques remarques générales, d’abord. Les vitraux sont de trois époques différentes.
Les plus anciens, dans les chapelles latérales, se présentent sous forme de médaillons. Ils ont été installés à la construction de l’église. Peut-être, proviennent-ils de l’ancienne église et auraient pu être réutilisés ? Les éléments, couleurs, graphismes sont assez disparates. Dans la chapelle du Sacré-Cœur, un Christ et des scènes de la vie de St François. Dans la chapelle de la Vierge, des scènes de la vie de Marie, de l’Annonciation à la Croix.
Dans le chœur et dans la nef, des personnages en pied. Typiques du XIXème siècle et mis en place en 1874 – 1875, ils sont l’œuvre d’un artisan de St Galmier, monsieur Mauvernay.
De nombreux détails peuvent être relevés que l’on aura l’occasion de préciser mais dès à présent notons : les couleurs du côté nord sont ternes alors que celles du côté sud sont flamboyantes, les vitraux sont signés par les donateurs, leurs initiales, le blason de leurs familles et même leurs photos pour le curé Badiou et le vicaire Arsac qui étaient les prêtres de la paroisse lors de la bénédiction de l’église, au sommet de chacun, des étoiles, sauf un. A vous de le découvrir et de tenter de trouver une explication à cette différence.
Au fond de la nef, deux vitraux commandés par le curé Cursoux pour le centenaire de l’église en 1969. Ils sont dus à un artiste alsacien, monsieur Arthur Schouler. Ils rappellent la vie et les miracles de sainte Sigolène.
Enfin, sur la façade, deux rosaces dont l’une, celle du haut, présente des blasons ou des armoiries autour du pélican. Le pélican a souvent, dans l’imagerie religieuse, été utilisé comme symbole du Christ donnant sa vie. Le pélican se perce les flancs pour nourrir ses petits comme le Christ, sur la Croix, a donné son sang. Ces vitraux qui datent de la construction, sont abîmés et ne sont pas toujours lisibles.
Au fil des pages qui vont suivre nous irons beaucoup plus loin dans les détails qui ne manquent pas.