Troisième PARTIE : La civilisation paroissiale
Chapitre 1 : Vivre en pays de chrétienté
Dès son plus jeune âge, l'enfant suit une formation religieuse dispensée dans le cadre paroissial ou domestique. « C'est dans la maison que s'entretiennent les idées simples et les gestes élémentaires qui conduisent à l'église et jusqu'à l'autel ». Pour les fidèles, l'appartenance à l'Eglise et à la civilisation paroissiale ne se limite pas à l'assistance aux offices hebdomadaires et aux fêtes du cycle liturgique. Garant de l'éthique chrétienne, le clergé veille à la moralisation de la société villageoise.
Chapitre 2 : Une terre de fidélité
Le signe le plus apparent de l'appartenance à la religion catholique est l'assistance aux offices hebdomadaires et aux fêtes inscrites dans le cycle liturgique L'importance du vécu religieux dans la vie quotidienne est constitutive de l'existence paroissiale. Les fêtes importantes comme Noël, Pâques ou la Toussaint côtoient des dévotions particulières à SAINTE SIGOLENE comme la fête de la sainte patronne ou celle de Saint Autrégésile. La religion catholique festive et démonstrative est un des piliers de l'unanimité paroissiale mais la manière de vivre sa Foi n'est pas analogue pour tous les pratiquants.
Chapitre 3 : La sociabilité paroissiale
L'accomplissement des obligations cultuelles n'est qu'un volet de l'appartenance à l'Eglise. La participation des laïcs à l'organisation cultuelle et temporelle de l'espace paroissial est puissante pendant toute l'époque étudiée. Au cours du XIX ème et au début du XX ème siècle, Sainte Sigolène s'engage dans le même processus que les paroisses urbaines et devient une « nébuleuse d'oeuvres ». Chaque paroissien trouve sa place dans un réseau de sociabilité religieuse attentivement structuré par le clergé. L'Eglise exhortait le foisonnement de ces associations dont le principe était le culte divin et la pratique des vertus chrétiennes.